Un malaxeur, à quoi ça sert ?
Définition et historique
Un malaxeur est un instrument qui sert à en malaxer un, deux ou une multitude de produit. Le premier dispositif crée, ayant une fonction similaire, date de 1863. Très rudimentaire mais néanmoins efficace, un manège à roues permet de mélanger et de broyer le mortier dans une auge circulaire. Grâce à des rabots installés sur l’arbre du manège, les produits qu’elles broient sont perpétuellement ramenés dans l’auge circulaire. La source d’énergie était soit le cheval soit la machine à vapeur.
Basé sur les mêmes principes, plusieurs modèles de malaxeur sont crées, dont chaque conception est guidée selon le besoin de l’utilisateur. Avec l’évolution de la technologie, le malaxeur est devenu très performant, mais la base du fonctionnement est restée semblable à son ancêtre du 1863.
L’utilisation des malaxeurs
Le malaxeur-perceuse est désigné pour réaliser les travaux de petites envergures et occasionnelles. Après avoir enlevé la mèche à percer de la perceuse, et la substituer par un agitateur, on obtient un malaxeur prêt à l’emploi. Rendez vous ici pour pour tout sa voir
L’utilisation de ce type de malaxeur est très réduite à cause de sa faible puissance, portant préjudice ainsi sur le rendement. Son utilisation est strictement cantonnée sur la transformation alimentaire, et encore de surcroit, artisanale. Comme exemple de transformation alimentaire artisanale on a, la préparation de la mayonnaise, de la sauce, des jus naturels, et de tous les produits à caractères légers et fluides. Les institutions qui sont classées dans cette catégorie de transformateur sont les hôtels, les gargotes, et d’autres comme les cantines et pourquoi pas les foyers aussi ?
Le malaxeur mono-hélice ne peut pas se substituer en perceuse comme précédemment. Son agitateur est constitué d’une seule hélice et le port est constitué d’une poignée ou des fois de deux poignées. Toute sa puissance se trouve concentrée sur un axe. Autres que les prestations déjà citées ci-dessus, il peut s’attaquer à des produits plus lourds et plus visqueux. Il peut intervenir dans le malaxage des peintures, des vernis ou des colles à faible viscosité, dans la répartition des gouttelettes d’eau contenues dans le beurre après le barattage pour rendre ce dernier plus homogène, dans la finition de l’assèchement et du délaitage du beurre avant d’entrer dans la phase de la mise en mottes, etc. La production n’est plus artisanale mais est devenue industrielle.
Le malaxeur à double-hélice est de mêmes caractéristiques que son prédécesseur, mais à agitateur à double hélice. Ces prestations sont pratiquement pareilles à celle de la mono-hélice à différence de quelques cas comme le malaxage des crépis, du mortier, du mastic visqueux et de la farine, dont il porte le nom familier de pétrin. La différence et non des moindres se distingue dans le rendement, puisqu’ici le rendement se trouve doublé. Un autre avantage réside sur la réduction de la vitesse d’usure du moteur.
Le malaxeur-broyeur s’applique, par exemple, dans la préparation de la craie à usage scolaire. D’abord, la craie est broyée puis mélangée avec de l’argile dans un malaxeur vertical pour donner une pâte ferme. Puis cette dernière est découpée en des petits bâtonnets qui vont ensuite passer au séchage dans des fours à cuisson.
Le malaxeur peut être à agitateur horizontal, latéral, à convection ou à pompe, et peut s’utiliser pour dissoudre du sucre dans de l’eau pour obtenir du sirop.
La cuve est très appréciée surtout pour son application sur la construction. Généralement de très haute puissance (supérieure à 1800 watts), elle est apte à malaxer les produits les plus visqueux. Elle intervient beaucoup dans la transformation alimentaire industrielle comme la chocolaterie, la condensation du lait, etc. Elle est l’unique matériel capable de gâcher le béton, d’où son appellation familière de bétonnière ou vulgairement bétonneuse. Elle malaxe les composants du béton tels que la chaux ou ciment, le sable, le gravillon, l’eau et tous les autres constituants susceptibles d’y intervenir. Voici quelques modèles de bétonnière :
La bétonnière professionnelle assistée d’une benne de chargement pèse à peine quelques dizaines de kilos, avec une hauteur de 1,5 mètre de hauteur et d’un mètre carré d’encombrement. Elle comprend une cuve qui bascule grâce à la manœuvre d’un volant, un châssis roulant et d’un moteur électrique ou thermique. Pour les bétonnières à faible capacité indépendante, sans cuve basculante, le chargement peut s’effectuer manuellement.
Le camion malaxeur est une bétonnière montée sur camion possédant les mêmes caractéristiques que la précédente, à différence, qu’elle peut se déplacer aisément. Equipée de tel dispositif la cuve pourrait nous amener loin.